L’impact de la violence dans les établissements de santé

L’impact de la violence dans les établissements de santé pour les patients, le personnel et l’établissement lui même est énorme.

Bien que le recensement de ces violences ne soit pas exhaustif, car il ne repose que sur des déclarations volontaires, les violences à l’hôpital qui ont été recensées concernent principalement les services de psychiatrie, les urgences et la gériatrie.

Comme le relate l’article du journal Le Monde du 30 Aout 2022, « Il n’y a pas que face aux virus que les soignants se retrouvent en première ligne. Tout au long de l’année, le personnel hospitalier est régulièrement confronté à des actes de violence et d’agressivité de la part de patients et d’accompagnants. Des faits bien connus dans le milieu médical et récurrents dans les services des urgences ».

Le rapport 2020 de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS), recense les atteintes aux personnes et aux biens hors du champ des pratiques médicales.

  • Cette violence génère de nombreux impacts négatifs :
  • coût humain (personnel en souffrance, arrêt de travail, difficulté de fidélisation, difficulté de recrutement, sentiment d’insécurité pour les personnels et les patients)
  • coût financier pour l’établissement et pour la société mise en danger de la mission de service public (accès aux soins et continuité des soins)
  • dégradation de la réputation et de l’image de l’établissement.

Comme le souligne le rapport, ce ne sont pas que des personnes aux comportements délinquants ou dans un état second qui sont auteurs de ces violences, mais aussi n’importe quel citoyen, parfois inquiet, anxieux ou souffrant. D’une façon générale, les relations entre les soignants et les patients et/ou leurs accompagnants peuvent dégénérer en un trait de temps à la suite d’un différend, voire d’une simple incompréhension, détériorant ainsi le caractère équilibré de l’alliance thérapeutique et de la relation de confiance qui affectent de facto la qualité des soins.

L’impact de ces violences est retranscris sur le personnel de santé de la manière suivante:

« Angoisse de faire les soins ; frustration ; sensation de mal faire les soins »
« Stress participant à l’épuisement des professionnels et démoralisation du personnel »
« Sentiment d’avoir était agressé gratuitement dans l’exercice de ses fonctions »
« Sentiment de lassitude face à la récurrence de la violence dans le service », « Saturation »
« Sentiment de défaut de soutien »
« Sentiment d’insécurité, trouble de la tranquillité du service »

 

L’impact pour les patients, le personnel et l’établissement de santé est énorme mais des solutions existent pour rassurer le personnel de santé, permettre à la personne agressée de prévenir des collègues et ne pas rester seul face à l’agression.

L’appel d’urgence ou l’appel de détresse géolocalisé  permet d’envoyer une alerte aux autres personnels et agents de sécurité les plus proches qui pourront ainsi intervenir rapidement. En équipant le personnel soignant d’un badge ou d’un bracelet équipé d’un bouton d’alerte, le simple appui sur le bouton d’appel d’urgence enverra une alerte géolocalisée et permettra un intervention rapide. Le risque de l’isolement face à l’agression est ainsi largement réduit.